Va ma fille, ta foi t’a sauvée

Références : Matthieu 9: 18-25 ; Marc 5 : 21-43 ; Luc 8 : 40-56

La femme guérie de sa perte de sang

Ce qui me frappe en premier en lisant le texte sur toutes les versions, est que sur le chemin d’une résurrection, une guérison miraculeuse s’opéra. À la limite, c’est comme si Jésus n’était pas au courant de ce miracle là, une guérison surprise lol. 

La Bible nous dit que cette femme a vécu avec sa perte de sang pendant 12 ans. L’évangile selon Luc (Luc 8 : 43), nous précise qu’elle avait dépensé tout son bien chez les médecins. Mais aucun n’a pu la guérir de son mal. En tant que femme, tu peux juste t’imaginer avoir tes règles indéfiniment…pendant 12 ans. Le supplice de cette femme est indescriptible. D’autant plus qu’à cette époque, elle était considérée comme impure, selon la loi donnée dans l’Ancien Testament (Lévitique 5 :25). Au bord du désespoir, elle prend le risque de se mêler à la foule alors que Jésus passait. Puis elle se croit tellement invisible, qu’elle pense pouvoir dérober sa guérison, juste en touchant le bout du vêtement de Jésus. Et bien elle avait raison sur un point. 

Au même instant, la perte de sang s’arrêta (Marc 5 : 27-28)

Dieu avait répondu à la foi fascinante de cette femme. À l’instant où elle avait touché le vêtement de Jésus, comme une voleuse qui dérobe sa guérison, elle avait senti la guérison dans son corps. Amen ! 

En allant toute tremblante braver l’interdit d’être mélangée aux autres, pour cette femme, c’était l’opération de la dernière chance. Mais elle reconnaissait l’autorité de Jésus, la puissance qui émanait de lui. Alors qu’elle se croyait invisible, qu’elle pensait que ce miracle n’avait fait aucune différence dans la vie de Jésus. Celui-ci s’arrêta et demanda : qui m’a touché ? 

Jésus se rendit compte de la force qui est sorti en lui comme nous le dit Luc 8 : 46. Habituellement, c’est Jésus qui touche les malades et qui les guérit. Mais cette fois, cette femme courageuse est allée chercher sa guérison, en touchant le Christ, le coeur rempli de foi. À la question de Jésus, elle vint toute tremblante devant le maître, et rendit son témoignage publiquement. Il lui dit tout simplement : “Ma fille, ta foi t’a sauvée, va en paix”. 

Je crois fermement que cette femme n’a pas fait que retrouver sa pureté, une vie sociale épanouie, etc. Elle a trouvé son sauveur, une identité de fille de Dieu. N’est-ce pas la meilleure guérison qui soit ? 

Cependant, même Jésus le dit, c’est SA foi qui lui a permis d’accéder à cela. Sa foi en Dieu et en sa toute-puissance pour changer sa situation. 

Qu’en est-il de la nôtre aujourd’hui ? Croyons-nous qu’il soit vraiment capable de tout ? De venir au secours de notre détresse ? 

Quel acte de foi audacieux sommes-nous prêts à faire aujourd’hui, quitte à dérober notre guérison comme cette femme ? Que sommes nous prêts à faire, pleins de foi que Jésus sera au rdv pour opérer le miracle dont nous avons besoin ? 

Leçons à retenir 

1. Croire que la seule présence de Dieu peut suffire à nous guérir. 
2. Même si nous avons essayé toutes les solutions humaines en vain, Dieu lui peut nous guérir. 
3. Poser des actes audacieux qui correspondent à notre foi. 
4. On ne peut bénéficier de sa grâce, de façon anonyme => il veut nous rencontrer personnellement et avoir cette relation “Père-fille” avec nous. 

Ma prière : 

Seigneur, je crois qu’en décidant de te suivre, j’ai accès aujourd’hui à plus que le bout de ton vêtement. J’ai libre accès à ton trône de gloire, à ta présence, et je ne veux pas quitter ta présence, sans avoir reçu ma guérison. Tu es celui qui peut tout, à qui rien est impossible. C’est dans ta nature de guérir. Je pense aujourd’hui à toutes les femmes qui souffrent d’un mal touchant leur appareil génital. Perte de sang, fibromes, kystes ovariens, cancer du col de l’utérus. Seigneur, fais grâce et manifeste-toi puissamment dans leurs vies. Que tu puisses rencontrer personnellement ces femmes, sur le chemin de leurs guérisons au nom de Jésus. Amen ! 

Soyez guéries, et fortifiées dans votre foi ! 

À bientôt pour un nouvel article sur El-Rapha, le Dieu guérit ! 

Bises

Angie