Références : Matthieu 15 : 21- 28
L’histoire de l’étrangère
C’est l’histoire d’une mère, déterminée à obtenir la guérison pour sa fille qui est tourmentée par un démon(nous dit la bible). On ne sait pas avec précision comment cela se manifestait, mais on sait une chose, elle avait besoin du secours du Sauveur. Cette mère l’avait bien compris. Alors quand elle croise Jésus, elle donne tout pour attirer son attention.
Le v23 nous dit qu’elle criait derrière eux, malgré le silence de celui qu’elle interpelle (Jésus) . Elle insistait au point où les disciples dirent à Jésus de la renvoyer. Et dès qu’elle eu une petite attention (même si ce n’était pas la réponse espérée), elle s’empressa de se placer sous le regard de Jésus.
Le maître semblait insensible à son interpellation. Mais alors que les disciples lui disent de la renvoyer, il lui adresse la parole. La réponse de celui-ci n’était pas la plus cool, mais devine quoi ? Cela n’a pas du tout arrêté cette femme. Jésus lui dit qu’il était venu “que pour les brebis perdus d’Israël”. Comme si elle n’avait pas entendu cette phrase, elle se prosterna et demanda son secours pour sa fille.
Seigneur secours-moi (v27)
Mais elle n’était pas au bout de ses peines. Il fallait négocier et argumenter encore avec sagesse. En effet, Jésus disait clairement : c’est pour les perdus d’Israël que je suis là(Quelle grâce de savoir que l’infinie grâce de Dieu s’est étendu jusqu’à nous et que sa compassion n’a pas de nationalité, ni d’ethnie, ni de race. Tout ce qu’il regarde, c’est au cœur.)
Malgré ce qu’il dit, cette femme se place à ces pieds, dans la plus grande humilité. Jésus, habitué aux paraboles, réponds “qu’il ne peut jeter le pain des enfants aux petits chiens”. La femme de canaan avait bien compris sa position en terme de priorité de miracle, et elle acquiesça. Elle a répondu “oui Seigneur”. Elle n’essaye pas d’aller tabler sur de longs discours de droit de l’Homme, ou du fait qu’on soit tous créatures de Dieu, etc.. Elle acquiesce, et accepte sa condition avec humilité. Cependant, elle montra à Jésus qu’elle avait foi que “la miette de la grâce qu’il pourrait lui donner, suffirait à guérir sa fille “, et c’est ce qu’elle demanda.
Un exemple hors-pair de foi, de persévérance, de sagesse, d’art de manier la parole .
Jésus lui-même reconnut que sa foi était grande et lui dit “qu’il en soit fait selon ce que tu veux”. Sa fille fut guérie à l’heure même nous dit la Bible. Amen !
Leçons à retenir
Ce qui me frappe dans ce court récit, c’est :
- La persévérance de cette mère désespérée.
- Sa détermination à avoir son miracle.
- Son humilité face aux paroles de Jésus.
- Son audace face à la foule et aux disciples.
- Nous voyons aussi ici le pouvoir de l’amour d’une mère. Qui ferait tout, pour sauver son enfant, et tout pour attirer l’attention de celui qui pouvait faire quelque chose.
- Si on a des enfants malades en notre sein, tel doit être notre attitude : se battre et implorer le Seigneur sans répit, telles des lionnes pour la guérison divine de nos enfants.
- Les miettes de grâce peuvent être parfois tout ce dont nous avons besoin pour notre guérison, car la puissance de notre Dieu est incomparable. La plus petite des portions serait notre plus grand miracle de ce jour. Amen !
Prière :
Seigneur, merci parce que ton cœur plein de compassion ne peut résister à la misère du monde, à la condition de ceux qui crient à toi , quelle que soit leur race, leur nationalité ; stp donne moi d’avoir la foi de cette femme cananéenne alors que je prie pour moi, mes enfants, ou un de mes proches.
Donne-moi de persévérer, d’insister avec audace, même si je rencontre des obstacles ou ton silence. Pardon de jeter l’éponge bien trop souvent que je ne le devrais, bien trop vite que je ne le devrais. Merci pour ta guérison que tu accordes à tous ceux qui comptent sur toi. Au nom de Jésus, Amen !
Sois guérie et restaurée femme de merveille !
A bientôt pour un prochain article sur El-Rapha, Le Dieu qui guérit.
PS : Pour retrouver les articles précédents de la série, c’est par ici : Série El-Rapha
Bises,
Angie